Mon oncle qui était aussi mon parrain m'avait offert pour mes 10 ans un vélo. A cette époque, c'était un luxe de posséder une telle merveille. Quand j'etais plus jeune mes 2 grands cousins nous emmenaient ma cousine et moi sur leurs vélos, elle en amazone sur le guidon et pour moi à califourchon sur le porte bagage, cramponnée à la taille du cycliste. J'étais courageuse mais pas téméraire. Mon porteur peinait dans les côtes, par contre il prenait l'avantage dans les descentes vu ma petite surcharge pondérale. Nous allions rendre visite à des cousins à la mode de Bretagne. Quelle joie de voir défiler le paysage et de sentir le vent vous envelopper et ébouriffer vos cheveux. La vitesse m'effrayait et me grisait à la fois, mais je n'aurai pas cédé ma place pour un empire.
Cher Loïc, cher Yvan vous nous avez quittés il y a quelques années. Je pense encore à vous avec émotion.