30 août 2014
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Après la guerre voyager était un luxe. Les voitures particulières étaient peu nombreuses et l'essence rare et chère. Un de mes oncles avait la chance d'en posséder une. Pour mes dix ans ,il m'offrit un voyage à Paris. Nous devions partir en voiture tante Jeanne et moi et être hébergées dans la famille. A cette époque elle était nombreuse Le grand jour arriva. Nous démarrâmes sous l'oeil envieu de la famille. Arrivés au péage mon oncle me demanda si j'avais envie d'aller aux toilettes car me dit il il était interdit de s'arrêter sur l'autoroute. Ceci parait être un détail mais pour moi c'était important. C'était féerique' je rentrais dans la capitale et n'avais pas assez de mes deux yeux pour tout voir.
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27 août 2014
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07:26
Notre petite ville n'échappait pas à ce phénomène. Savez vous que la mère truc muche.......Les enfants étaient contaminés . Nous n'échappions pas à la règle . Je me souviens d'une histoire que nous avions inventée. Heureusement; elle ne dépassait pas les limites de la famille. Nous prétendions avoir vu un jour de grand vent;notre voisine:une vieille femme vêtue de noir; tomber. Quelle horreur! elle n'avait pas de culotte.Ainsi se batissent les lègendes ia sans culotte en fait partie
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21 août 2014
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19:05
Je dois dire que les distractlons à la campagne étaient assez rares. On écoutait la radio sauf le dimanche car , selon ma mère, le jour du seigneur on ne devait rien faire, pas de radio et pas le moindre point de tricot. Bref on s'ennuyait ferme.Je comprends la chanteuse Damia qui chantait (Je hais les dimanches).La seule vraie distraction était le théâtre amateur.Pour une fois on sortait le soir. Nous connaissions les acteurs et c'était amusant de les voir sous un autre jour. Ma soeur, qui était très jeune avait un rôle prépondérant dans une pièce qui se passait pendant la guerre.Je la revoie avec ses longs cheveux blonds et coiffée d'un béguin. Elle avait ému la foule et acclamée comme une star. Une femme lui avait offert un livre avec une belle dédicace.Nous avions aussi les fêtes de l'école mais là c'est nous qui étions les acteurs. La directrice choisissait les éléves les plus rondes pour les spectacles de danses, histoire de les faire maigrir. Je dois avouer que j'en faisais partie. Je me revoie avec un cerceau couvert de glycine en papier et chantant ( glycine oh ma jolie qui frissonne gaiement au souffle de la brise
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23 juin 2014
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Ce fut une erreur. Ma mère ne voulant ou ne pouvant pas me mettre en pension, chercha 2 profs un de latin l'autre d'anglais pour me donner des cours particulier. Pour le latin, un ex séminariste,devenu clerc de notaire devait faire l'affaire Un américain agé de 60 ans, en retraite chez une cousine de sa femme pour les cours d'anglais. Quand à l'histoire ancienne, l'instit s'en chargerait le soir après l'école. Tout cette organisation n'était belle que sur le papier. Je partais à mes cours de latin à bicyclette, joyeusement car le prof n'était pas sévère et les cours se terminaient dans la cuisine devant un bon gâteau. Le retour à bicyclette devenait une course avec mon prof qui me raccompagnait en ville car il allait voir sa fiancée.
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29 mai 2014
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Je vous ai déjà parlé de cette petite merveille qui m'avait été offerte par mon parrain; Le hic c'est qu ele velo et moi n'étions pas copains. J'avais pris quelques bûches mémorables qui m'avaient laissé des séquels douloureux et inesthétiques. Malgré mes appréhensions, j'enfourchai la machine, 3 coups de pédaleje démarre en titubant pour attérrir dans le fossé; Pour que ce soit moins dangeureux pour les autres et moi -même,ma mère m'entraina dans des allées forestières droitesplates et sans obstacles.,
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29 mai 2014
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Nous l'attendions avec impatience les distractions étaient rares; Le manège de chevaux de bois était très prisé aussi bien par les adultes que par les enfants; J'entends la musique dont voici les paroles: Elle avait une robe de laine Madeleine
Elle avait des bas nylon Madelon
Jl'embrassais pendant l'jour et la nuit
elle me répondait tu m'ennuies
Madeleine, Madeleine, Madelon
Nous, nous redression fièrement,montions ou descendions au rythme de cette musique entrainante
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29 avril 2014
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Je garde un souvenir approximatif du repas qui clôturait cette belle fëte religieuse' la communion solennelle. Toute la famille était présente. Pour ma mère c'était une affaire d'état d'organiser un bon repas pas trop onéreux malgré tout.Dans cette petite ville il n'y avait pas de poissonnerie;tout repas respectable avait un poisson à son menu. Un gros bar fut commandé à la ville voisine. Ce poisson était fascinant nous n'en avions jamais vu d'aussi gros. Nous habitions au 2ième étage il fallait hisser le monstre dans les escaliers. Que ce passa t 'il? le poisson glissa des mains de ma mère et entama sa descente pour finir sa course sur le paillasson du rez de chaussée .Plus de peur que de mal. la bëte allait finir dans notre assiette.
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27 avril 2014
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toute l'année nous nous préparions à cet évènement. Nous avions un examen de cathéchisme.Notre place à l'église ainsi que celles de notre famille dépendaient de notre classement. Honte à la dernière et à sa famille qui se trouvait reléguée au fond de l'église. De plus notre famille devait louer un cierge qui était porté tout le long de la cérémonie par la marraine du communiant. Les plus riches avaient de gros cierges et les autres de minables bougies.Tante Jeanne avait loué le plus gros cierge au grand désespoir de ma tante qui vascillait sous le poids de ce cierge monstrueux.
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26 avril 2014
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18:53
c'était un grand jour attendu fébrilement. J'avoue que le côté religieux n'était pas notre préoccupation principale. Les cadeaux et notre toilette nous intéressaient d'avantage. A cette époque les robes de communiantes ressemblaient à des robes de mariées. Une belle robe blanche.longue de surcroît quel plaisir de se sentir une petite femme. Quand aux cadeaux on redoutait les chapelets et images pieuses même si elles étaient en dentelles
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19 avril 2014
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10:44
je vais vous parler d'une époque révolue. Elle avait ses querelles de clocher et une guerre féroce entre les écoles. Ily avait la publique que l'on nommait méchamment l'école du diable et l'école religieuse. La porteuse de gerbes , ses frères et soeurs( ils étaient très nombreux) fréquentaient la première. Les religieuses n'eurent de cesse de ramener dans leur sein ces brebis égarées en prenant à leur charge les frais de scolarité et de fournitures.
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