Fin de l'alerte
On entend beaucoup de bruit à l'extérieur et l'on frappe à notre porte des coups violents et rapprochés. Mon père ouvre la porte. Une longue colonne de blessés vient chercher de l'aide. Un hopital de fortune est arrangé au sous sol,pour pouvoir acceuillir tous ces blessés qui ne cessent d'arriver.Nos parents ne pouvant pas nous laisser seuls nous installérent dans un petit coin du sous sol, un peu en retrait. C'était sans compter sur ma curiosité, je me glissai du côté des blessés pour observer. Ma mère et tante Jeanne faisaient de leur mieux pour aider mon père.C'est ainsi que j'ai vu ce que je n'aurais jamais dû voir( une petite fille sans tête, des blessés sanguignolants,d'autres très pales ou verdâtres)et ne pas entendre.Au dessus des gémissements et des râles des blessés ou des agonisants' s'élève une voix.¨< Tout le monde sera soigné mais les français d'abord.>Je suis sûre .que les cas graves ont été prioritaires sans distinctions. Ma vocation est née ce jour maudit