28 septembre 2012
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Dans leur coque, bien au chaud, à l'abri du monde extérieur, ils vous regardent, leurs yeux sont comme des billes d'agathe, ils essaient de nous voir, ils froncent les sourcils et serrent leurs petits poings. Nous les regardons avec tendresse et admiration.
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3 septembre 2012
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14:51
Nous bavardons tous comme de vieux amis. Le capitaine a retrouvé au fond d'une poche un peu de tabac, il s'est empressé de bourrer sa pipe. Maintenant il fume avec délice en fermant les yeux. Nous apprenons qu'ill est Brestois, de Brest mëme. Ma belle- soeur connait très bien Brest, la conversation s'anime. Mon frère et ma soeur font des comparaisons avec St Malo. Mon beau- frère, mon mari et moi décidons d'aller faire la sieste. Il paraitrait que nous verrons les cötes bretonnes avant la nuit. Un grand bruit nous réveille. TERRE TERRE crient les réveillés en tapant sur des bidons Ma foi c'est vrai. Quelle joie nous allons revoir notre famille qui doit nous pleurer
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2 septembre 2012
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08:20
Une fois les cordages remis en ordre, Nous nous installons tous kes 7, afin de déguster notre bisccuit arrosé d'eau. Surprise notre capitaine sort une fiasque de sa poche .Nous buvons à la régalade de confiance. ça arrache,mais ce n'est pas mauvais. Nous dirons que c'est le pot de l'amitié. . Nous parlons tous en mëme temps .Bref il ressort qu'une ennorme vague nous a entrainé vers le port et jeté dans ce bateau . Qu'elle chaxce nous avons eu , on aurait du se nuyer. notre heure n'était pas encore venue .
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1 septembre 2012
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07:40
La Cale , notre restaurant favori où mous fêtions dignement la naissance de mes petits fils, des jumeaux doivent se fêter doublement. Nous retrouvons notre optimisme et tirons à la courte paille pour désigner notre porte parole près de notre capitaine. Le sort ne tomba pas sur le plus jeune. Avec sa diplomatie et ses connaissances en matière de navigation , nous étions sauvés. Avec nos encouragements, il se dirige à l'avant du bateau où le boss gromèle empétré dans ses cordages. Notre diplomate propose son aide qui à notre grande surprise est acceptée. La glace est rompue
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31 août 2012
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11:13
Nous, nous regardons et tous les 6, nous nous écrions LA CALE. Voilà où nous étions avant de nous retrouver sur ce bateau
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29 août 2012
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Rien à l'h orizon Notre maigre pitance est déjà loin. Bref nous sommes déprimés . Mon beau- frère tente de nous dérider en vain. Mpn mari lance une plaisantetie salace sans succès .Mon fràreparle et chante en llatin Toutes les 3 nous haussons les épaules. Est-ce l'atmosphère religieuse. nous avons un flash, UNE ENORME VAGUE
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28 août 2012
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11:36
De mauvaise grâce,le capitaine sort d'une vieille caisse rouillée par les embruns , un paquet de gros gateaux qui doivent être bien bourratifs et une bombonne d'eau. OUF nous ne mourerons pas tout de suite.
_ Vous aurez droit à une ration par jour ,c'est moi qui ferai le partage
Il n'a pas tort ,combien de temps faudra t'il tenir?Chacun de nous reçoit sa ration et une petite boite de conserve en guise de gobelet. Une fois le festin dégusté nous nous installons à l'abris du soleil et des embrums. Chacun de nous donne sa version de notre situation. C'est le trou noir.
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26 août 2012
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19:16
Nous sommes pris au piège. La mer s'étend à perte de vue, le ciel est menaçant. Notre capitaine est peu locace, il va falloir l"amadouer si nous voulons survivre. Il connait la mer et son bateau. Il est notre planche de salut.
Le réveil familial est pénible. Les questions fusent où sommes nous? Qu'allons nous devenir? Pourquoi nous? Il va falloir réagir et s'organiser. Nous avonssoif et la faim nous tenaille. nos regarqs se tournent vers le capitaine qui semble plus abordable. Capitaine svpavez vous des réserves à bord? C'est moi qui décide, le premier méconteny passera pardessus bord. Nous avons une pensée pour les révoltés du Bounty
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24 août 2012
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07:03
Une fois le 1er choc passé, mon côté pratique prends le dessus. Suis-je seule à bord ? Des sacs en jute à l"odeur marine jonchent le sol. Je soulève le premier, surprise ma soeur roulée en boule dort du sommeil du juste. Sous le deuxième son mari sourit,. il doit faire un rêve agréable ,surtout ne le réveillons pas .Sous le troisième sac mon frère et sa femme dorment enlacés. André où es-tu, L"angoisse m"étreiint. Je suis la ma chérie, le quatrième sac se soulève. Nous nous jetons dans les bras l'un de l"autre au risque de faire chavirer notre esquif. Un grognement se fait entendre à l"arrière du bateau. Que faites vous sur mon bateau? Oust dehors. Les vociterations du capitaine nous ont tous réveillés. Que faisons- nous sur cette galère,?
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23 août 2012
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19:17
De l"eau, toujours de l" eau. C"est désespéran,t il .ne faut pas se leurrer rnous sommes perdus au milieu de nulle part. Comment est- ce possible? . Voyons ma tête va exploser.^Je me revois dans ma salle à manger en train de grignoterdes sucreries.
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