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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 19:21

Ma soeur attrappa, la rougeole. Branle bas de combat. Ma mère l'installa dans une petite chambre attenante à la chambre des parents. Bien sûr j'avais l'interdiction d'y mettre les pieds. J'ai trouvé la parade. Allongée sur le sol,le corps dans la chambre et les pieds en dehors. Ma famille n'était pas très satisfaite de ma combine'je dus battre en retraite rapidement

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 22:41

Je le revois sinistre ,à moitié détruit, planté au milieu d'une lande en piein vent au sommet d'une côte connue des cyclistes. J'avais si peur que je refusais,de passer à proximité, lors de mes promenades. Prémonitions? peut- être. En effet ce moulin servit  aux allemands de poste de surveillance et fut la cause des bombardements que nous avons subis

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 22:03

En ces temps troublés, les gens fuyaient les allemands, les villes, souvent bombardées et se lançaient sur les routes à pied ou en voiture vers la campagne. Ils espéraient y être en sécurité et avoir une meilleure nourriture. Toutes ces personnes étaient logées dans des familles. Nous avions chez nous un couple et un petit garçon de mon âge. Nous étions devenus les meilleurs amis du monde. Je nous revois accroupis serrant entre nos cuisses un chaudron noir et raclant hardiment le fond pour récupérer la gratte, un vrai délice. Je dois dire que j'aime toujours la gratte du riz. 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 21:30

Nous avons tous une tante Jeanne dans notre famille. Une femme qui prend les commandes quand vous êtes en perte de vitesse. J'entends la mienne s'adressant à ma mère (Il faut absolument finir le toit de la maison avant le retour de Jean).Ma mère lui répliquant qu'elle n'avait pas d'argent. Ce ci n'ètait pas un obstacle pour elle,la réponse,fut sans appel ( nous allons faire des économies sur la nourriture. Un plan d'enfer fut établi.Journée galettes ,lait ribot.Puis journée riz au lait, suivie de patates saucisse.Quelques bouillies pour compléter ces festins. Vu mon age je fus exclue du programme, courronné de succès, je l'avoue.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 20:46

Je suis incapable de classer mes souvenirs dans l'ordre chronologique. Le seul repaire c'est l'arrestation de mon père.par les allemands., Il est difficile de se remettre dans l'atmosphère de l'époque Ces années troublées ont modifiées le cours de notre vie. Mon père qui était médecin fut envoyé dans le nord de la France pour soigner la population civile..Ma mère me laissa aux bons soins de ma tante et rejoignit son mari.avec de faux papiers afin de passer la ligne de démarcation.Par ia suite ,elle fit des pieds et des mains pour faire revenir son mari en faisant signer une pétition par la population civile pour le retour de leur médecin. Doit on forcer le destin?

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 20:57

je suis née au dessus d'un café. Mes parents désirant avoir une grande famille firent construire une vaste maison à la sortie du bourg. Pour ce ils firent appel au frère d'un ami qui venait d'avoir son diplome d'architecte. Quelle erreur! Le résultat fut une grosse maison de granit bleu, triste avec des ouvertures insuffisantes une salle à manger, salon orientée au nord. Seule la cuisine orientée sud était agréable. Elle aurait pu être de plain pied avec le jardin he non.Le garage avait été privilégié.De plus, il y avait des malfaçons.Je la visitai la 1ère fois avec une tante. Nous étions dans le grenier quand un courant d'air referma la porte qui n'avait pas encore de poignée. Nous étions prisonnières.Je ne sais plus comment on s'en est sorti

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 14:21

 

 

 

Je revoie une petite école de campagne, les fenêtres sont hautes, et la pièce assez sombre. Le tableau noir et les inévitables longues baguettes de coudrier, pouvant atteindre le fond de la classe ne respiraient pas la joie Seul bon moment ,la recré.Nous chantons une histoire joyeuse (Marie assise  sur une pierre 3fois elle épluche des pommes de terre 3 fois voici son père qui arrive Il lui flanque un coup de couteau) POur nous remettre, nous faisons une ronde. Personne ne veut donner la main à Eliane car elle a des poux, on les voie grouiller et sauter Ces bestioles sont toujours d'actualité. 

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 14:06

 

 

 

Je cours, le sol se dérobe sous mes pieds, je pars en avant,je crie et suis terrorisée. Mes parents accoudés à la fenêtre de la salle à manger essaient de me rassurer ' ce n'est rien ,seulement un petit tremblement de terre.Je me demande aujoutd'hui, comment cette réponse pouvait me calmer

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 13:36

Bientôt 75 ans, il est temps de rassembler ses souvenirs avant qu'ils ne s'effacent. Je ne pense pas avoir eu une enfance exceptionnelle pour l'époque. Née en 1939, fatalement la vie n'était pas terne. Je ne parlerai pas de ce que l'on m'a raconté mais de mes propres souvenirs encore très vivaces Je me revois chez des amis de mes parents admirant les voilages de la fenêtre et demandant ce que c'était.J'entends la réponse ( cest du plumetis).Cette maison était flanquée d'une tour. Quel plaisir d'y monter pour admirer la campagne.C'est du haut de cette tour que je vis mon père revenir de la drôle de guerre. Ma mère était incrédule( C'est impossible,ton père est prisonnier

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 12:05

reves.jpg 

 

 

 

Ils sont indispensables pour maintenir notre équilibre mental . Tout le monde rêve mais on  ne se souvient pas du contenu de ses rêves. Nous réglons nos comptes la nuit. Nous torturons nos détracteurs et nous recevons des félicitations pour notre travail. CErtains rêves féériques donnent un réveil pénible quand on retrouve la réalité qui n'a rien de féérique. Nous nageons aussi en plein fantasmagorie. Rien ne nous étonne. Un lion se promenant dans notre salon en compagnie d'un chat , c'est normal. Parfois on essaie de réaliser ce qui semblait si facile dans notre rêve .Hélas la réalité est tout autre La bonne idée repart dans son domaine celui des rêves

 

 

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